QCM-PERSONNAGE

28 Oct QCM-PERSONNAGE

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UNE QUALITE QUI POURRAIT VOUS CARACTERISER ?

Ce que je veux paraître je le parais, beau.belle si c’est ce que l’on veut que je sois […] tout ce que l’on veut de moi je peux le devenir. Et le croire. Croire que je suis charmant.e aussi bien. _{MARGUERITE DURAS}

Autant je suis brutal.e avec qui effleure ma douleur ou ma fierté, autant je suis humble et routinier.e avec les camarades. Je dépense là mon énergie, et je mets ma gloire à passer pour l’hercule de la bande. _{JULES VALLES}

Je pourrais être enfermé.e dans une coque de noix, et m’estimer roi. reine d’un espace infini, n’était que j’ai de mauvais rêves. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

Je suis un.e garçon.fille normal.e et raisonnable […] Je suis comme un train qui traverse tranquillement une prairie et que rien ne pourrait faire dérailler. _{BERNARD-MARIE KOLTES}

Être franc.he et sincère est mon plus grand talent / Je ne sais point jouer les hommes en parlant / Et qui n’a pas le don de cacher ce qu’il pense / Doit faire en ce pays fort peu de résidence. _MOLIERE

Je peux tout autant connaître d’inexplicables moments d’euphories, être l’objet de mouvements de joies presque mystiques, qui de la même manière n’ont pas d’autre d’explication que la vie elle-même, le seul fait d’être en vie. _{FREDERIC SONNTAG}

Je suis considéré.e comme un.e sournois.e et un.e original.e peu agréable. Ce rôle me plaît. Je l’exagère encore et me réfugie dans une solitude boudeuse qui, extérieurement, peut être prise pour un mâle mépris du monde. _{HERMANN HESSE}

Mon incapacité à me saisir du réel, à y participer, ce serait aller un peu vite en besogne que de l’attribuer à une forme de timidité. Mais il s’agit en réalité d’une déception du réel, de sa nature intrinsèquement imparfaite. C’est cela qui me fait lui préférer un pur imaginaire, une pure forme fantasmée. _{FREDERIC SONNTAG}

Quand je veux, j’épouvante ; et quand je veux, je charme / Et, selon qu’il me plaît, je remplis tour à tour / Les hommes (femmes) de terreur, et les femmes (hommes) d’amour. _{PIERRE CORNEILLE}

Mes transports sont incroyables […] Je me précipite. Je me mets à courir, à sauter, à bondir, à fringuer, à m’éjouir jusqu’à ce que je tombe épuisé.e de forces, palpitant.e, enivré.e de folâtreries et de liberté. _{RENE DE CHATEAUBRIAND}

ET UN DEFAUT QUI POURRAIT VOUS CARACTERISER ?

Parfois, c’est comme un sursaut […] je deviens haineux.se, haineux.se et enragé.e, je fais des comptes, je me souviens. Je mords, il m’arrive de mordre. Ce que j’avais pardonné je le reprends. _{JEAN-LUC LAGARCE}

Je n’ai pas de but. Je ne réussis pas à enfiler les unes aux autres les minutes et les heures, à les dissoudre par un procédé sans fin, jusqu’à ce qu’il forme cette masse une et indivisible que vous appelez la vie. Je suis tour à tour espiègle, gai.e, languissant.e, mélancolique. _{VIRGINIA WOOLF}

J’ai toujours pensé que la meilleure manière de vivre tranquille était d’être aussi transparent.e qu’une vitre, comme un caméléon sur la pierre, passer à travers les murs […] ; que le regard des gens vous traverse. _{BERNARD-MARIE KOLTES}

Je déteste les miroirs qui me montrent mon vrai visage. Seul.e, je tombe souvent dans le néant. Il faut que je déplace subrepticement le pied pour ne pas tomber du bord du monde dans le néant. _{VIRGINIA WOOLF}

Toujours j’ai été triste. Je vois cette tristesse aussi sur les photos où je suis tout.e petit.e. Aujourd’hui cette tristesse, tout en la reconnaissant comme étant celle que j’ai toujours eue, je pourrais presque lui donner mon nom tellement elle me ressemble. _{MARGUERITE DURAS}

Une voix de cuivre, les mains comme du citron, et les cheveux comme du bitume. Avec cette tournure de sauvage, une timidité terrible, qui me rend gauche. Je me crois inférieur.e à tous ceux qui passent et je ne suis sûr.e que de mon courage. _{JULES VALLES}

Je me vois assis.e sur la fourche d’un figuier, mourant de faim, simplement parce que je ne parviens pas à choisir quelle figue je vais manger. Je les veux toutes, seulement en choisir une signifie perdre toutes les autres, et assis.e là, incapable de me décider, les figues commencent à pourrir et une à une elles éclatent entre mes pieds sur le sol. _{SYLVIA PLATH}

Je suis sujet.te à des accès de mélancolie et de désespoir qui me rongent. A l’école, je dus remâcher les connaissances déjà acquises […] aussi m’habituai-je à considérer mes compagnons avec quelque mépris, comme des enfants. _{HERMANN HESSE}

Oui, je fais l’idiot.e devant ces messieurs, mais je n’ai jamais été un bouffon.e, personne n’a jamais osé me taper sur le nez. Je peux même dire qu’ils me craignent. Ils savent que je peux mordre. _{IVAN TOURGUENIEV}

La timidité est une forme de crainte, de peur du réel, qui vous demande d’agir, mais comment appelle-t-on ce qui vous empêche d’agir par déception du réel ? _{FREDERIC SONNTAG}

SI VOUS DEVIEZ POSTER UNE CITATION SUR INSTAGRAM, VOUS CHOISIRIEZ ?

Être, ou ne pas être, la question est là. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

Si l’âme souffre trop elle ne peut plus chanter mais si elle ne souffre pas pourquoi chanterait-elle ? _{OLIVIER PY}

Mais ce soir, y a pas d’Argentines, y a pas d’espoir, y a pas d’doute, non ce soir, il pleut sur Knokke-le-Zoute. _{JACQUES BREL}

Où aller ? Chaque pas peut-être le faux. Où aller dans ce partout ? Dans le vide, dans le vide. […] Penser ainsi n’a jamais fait lever quelqu’un de sa chaise. _{BOTHO STRAUSS}

La constance n’est bonne que pour des ridicules ; tous. toutes ont droit de nous charmer. _MOLIERE

Les héros sont des criminels. Il n’y a pas de héros dont les habits ne soient trempés de sang, et le sang est la seule chose au monde qui ne puisse pas passer inaperçue. _{BERNARD MARIE KOLTES}

Chez moi le présent c’est pour l’éternité, et l’éternité ça bouge tout le temps, ça fond et ça coule. Cette seconde, c’est la vie. Et quand elle est passée, elle est morte. _{SYLVIA PLATH}

L’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. _MOLIERE

Les riches n’aiment pas les riches, les pauvres n’aiment pas les pauvres, nous crevons tous de peur, notre système éducatif nous enseigne que nous pouvons tous être de gros cons de gagneurs. _{CHARLES BUKOWSKI}

Bâtis un mur autour de ton cœur pour que l’amour ne puisse jamais entrer. L’amour est plus cruel que le couteau d’un homme qui tranche la gorge de quatre enfants. _{RICHARD BRAUTIGAN}

VOTRE VISION DE LA SOCIÉTÉ ?

Le monde entier est un théâtre, et les hommes et les femmes ne sont que des acteurs ; ils ont leurs entrées et leurs sorties. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

Les gens ne sont faits avec rien de plus que de la poussière, je ne vois pas du tout pourquoi soigner ces tas de poussière vaudrait mieux qu’écrire des poèmes dont les gens se souviendraient, qu’ils se réciteraient quand ils seraient tristes, malades ou insomniaques… _{SYLVIA PLATH}

Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard / Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l’unisson / Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson / Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson / Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare / Il n’y a pas d’amour heureux. _{LOUIS ARAGON}

Hélas ! Tout ce que les hommes se disent entre eux se ressemble ; les idées qu’ils échangent sont presque toujours les mêmes dans toutes leurs conversations ; mais, dans l’intérieur de toutes ces machines isolées […] quels compartiments secrets ! C’est tout un monde que chacun porte en lui ! Un monde ignoré qui naît et qui meurt en silence ! Quelles solitudes que tous ces corps humains ! _{ALFRED DE MUSSET}

Pourquoi, à peine nous commençons à vivre, devenons-nous ennuyeux, ternes, insignifiants, paresseux, indifférents, inutiles, malheureux ? Ils ne font que manger, boire, dormir, puis ils meurent… D’autres viennent au monde, et à leur tour mangent, boivent, dorment […] et l’irrésistible influence de la vulgarité pourrit les enfants, […] ils deviennent des cadavres vivants, aussi semblables les uns aux autres, aussi pitoyables que leurs parents… _{ANTON TCHEKHOV}

Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées… _{ALFRED DE MUSSET}

Qui supporterait l’affront du temps, ses gifles, les tyrans toujours vainqueurs, l’orgueil qui nous méprise, les souffrances d’un amour dédaigné, la loi trop lente…qui paralyse notre volonté et nous fait préférer nos maux présents, à d’autres qui nous sont inconnaissables ? Ainsi, notre conscience nous rend lâches. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

Aujourd’hui, la profession d’hypocrite a de merveilleux avantages. […] L’hypocrisie est un vice privilégié qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d’une impunité souveraine. _MOLIERE

Gagner ou perdre dans un débat, être accepté ou refusé, ne prouve rien quant à la valeur ou la validité de l’identité personnelle. On peut avoir tort, se tromper, être un mauvais artisan ou simplement ignorant, mais cela ne dit rien de la vraie valeur de l’identité humaine dans sa totalité ! _{SYLVIA PLATH}

Notre vie ne consiste en effet qu’à poser des jalons et à sauter de l’un à l’autre, franchissant ainsi chaque jour mille et mille secondes mortelles. Dans une certaine mesure, nous ne vivons que dans ces pauses entre deux bonds. Voilà pourquoi nous éprouvons un effroi si grotesque devant la dernière mort. _{ROBERT MUSIL}

VOUS ET LES AUTRES ?

Au suivant, au suivant / tous les suivants du monde devraient se donner la main / voilà ce que la nuit je crie dans mon délire. / Au suivant, au suivant ! / Et quand je ne délire pas, j’en arrive à me dire / qu’il est plus humiliant d’être suivi que suivant. / Au suivant au suivant. _{JACQUES BREL}

J’ai horreur de parler à un groupe. […] J’ai également horreur des gens qui vous demandent pleins d’entrain comment vous vous sentez et qui s’attendent à ce que vous leur répondiez « Très bien » alors qu’ils savent pertinemment que vous êtes à l’agonie. _{SYLVIA PLATH}

J’ai toujours adoré observer les autres dans des situations critiques. Quand il y avait un accident de voiture, une bagarre ou un bébé conservé sous cloche dans un laboratoire, je m’arrêtais toujours et j’observais avec tant d’avidité que je m’en souvenais pour la vie. _{SYLVIA PLATH}

Si je n’avais pas besoin de ces gens […] je ne les regarderais même pas […] Je sais que ces messieurs, qui ont besoin de moi à chaque instant, et qui s’ennuient sans moi, se jugent en droit de me mépriser ; mais je leur rends la pareille. _{IVAN TOURGUENIEV}

Les muets sont des menteurs, parle. _{PAUL ELUARD}

Ne dites jamais à quelqu’un que vous avez besoin de lui, ou que vous vous ennuyez de lui, ou que vous l’aimez, parce qu’alors il pense tout de suite que c’est une raison suffisante pour se croire arrivé […] pour s’imaginer tenir les rênes […] il ne faut jamais rien dire, rien du tout, sauf dans la colère, car alors on dit n’importe quoi. _{BERNARD-MARIE KOLTES}

Les autres ont un visage […] elles sont là. Leur monde est le monde réel. Les objets qu’elles soulèvent sont lourds. Elles disent Oui, elles disent Non ; alors que moi j’hésite et je change et l’on me perce à jour en moins d’une seconde. _{VIRGINIA WOOLF}

Je ne peux pas voir quelqu’un sans le battre. D’autres préfèrent le monologue intérieur. Moi, non. J’aime mieux battre. Il y a des gens qui s’assoient en face de moi […] ils restent un certain temps. En voici un. Je te l’agrippe, toc. Je te le ragrippe, toc. […] Je le mets sur la table, je le tasse et l’étouffe. Je le salis, je l’inonde. _{HENRI MICHAUX}

Quand notre fortune est malade, souvent par suite des excès de notre propre conduite, nous faisons responsables de nos désastres le soleil, la lune et les étoiles : comme si nous étions imbéciles, traîtres et menteurs par obéissance forcée à l’influence planétaire, Admirable subterfuge de l’homme putassier. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

Se railler de la gloire, de la religion, de l’amour, de tout au monde, est une grande consolation, pour ceux qui ne savent que faire ; ils se moquent par-là d’eux-mêmes […] Il est doux de se croire malheureux, lorsqu’on est que vide et ennuyé. _{ALFRED DE MUSSET}

QUAND VOUS ÊTES AMOUREUX.SE, VOUS ÊTES ?

Quoi qu’il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable ; et dès qu’un beau visage me le demande, si j’en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l’amour est dans le changement. _MOLIERE

Je suis extrémiste : je veux tout ou rien. Si j’aime, ce sera à vie, et je m’engagerai tout entier.e, avec mon corps, mon cœur, ma tête et mon passé. Je refuserai de grappiller des émotions. _{SIMONE DE BEAUVOIR}

Je suis comme un écolier qui se présente à l’examen sans avoir fait ses devoirs. Sans avoir préparé sa leçon… Comme un comédien qui ne connaît pas son rôle le soir de la première et qui a des trous, des trous, des trous. […] Dans quel état suis-je ! _{EUGENE IONESCO}

On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J’ai souffert souvent, je me suis trompé.e quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. ” _{ALFRED DE MUSSET}

Aimer, c’est se sentir abandonné.e à chaque instant. Le reste, ce n’est pas de l’amour. Il y a des gens qui appellent « amour » tout et n’importe quoi. […] Le sentiment d’amour et le sentiment d’abandon commencent en même temps. _{ANGELICA LIDELL}

Mon histoire n’est pas longue à dire : je ne puis ni l’aimer, ni en aimer une autre, ni me passer d’aimer. _{ALFRED DE MUSSET}

Elle. Il ne m’a rien dit… Son âme et son cœur me sont toujours inconnus, mais pourquoi donc me sens-je si heureux.se ? Je lui ai dit : Vous êtes élégant.e, noble, vous avez une voix si douce… Est-ce que cela n’a pas été à propos ? Sa voix tremble, caresse… Je la sens encore dans l’air. _{ANTON TCHEKHOV}

J’ai soif d’aimer, moi ! J’ai dans l’imagination, j’ai dans le cœur un.e homme. femme idéal.e ! Un être intelligent et simple, droit et fin, courageux et timide, généreux et fier. _{GEORGE SAND}

Il. elle m’aime ! Et combien je me deviens cher.e à moi-même […] combien je m’adore, depuis qu’il.elle m’aime ! Est-ce de la présomption ? Est-ce le sentiment de ma véritable situation. _{J.W VON GOETHE}

Je veux la liberté dans le milieu des fers. / Que mon feu m’obéisse, au lieu de me contraindre / Que je puisse à mon gré l’enflammer et l’éteindre / Et toujours en état de disposer de moi / Donner, quand il me plaît, et retirer ma foi. _{PIERRE CORNEILLE}

QUAND VOUS AVEZ UN CHAGRIN D’AMOUR VOUS RESSENTEZ ?

Ah ! non, cela, jamais ! Non, ce serait trop laid / Si le long de ce nez une larme coulait ! […] Les larmes, il n’est rien de plus sublime, rien / Et je ne voudrais pas qu’excitant la risée / Une seule, par moi, fût ridiculisée ! _{EDMOND ROSTAND}

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle / Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, / Et que de l’horizon embrassant tout le cercle / Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits […] / Quand la pluie étalant ses immenses traînées / D’une vaste prison imite les barreaux / L’Angoisse atroce, despotique / Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. _{CHARLES BAUDELAIRE}

La paralysie me gagne et m’empêche de plus en plus de me retourner sur moi-même. Je n’ai plus de point d’appui, plus de base … je me cherche je ne sais où. […] Je suis définitivement à côté de la vie. _{ANTONIN ARTAUD}

O rougeur insolente ! O rouge / Voilà̀ que tu éclates, en sorte que ma figure en est toute épanouie
Afflue, chaleur ! Éclate, ô sang I Flamboie, visage outragé […] O injure ! / O injure ! o soufflet sur la bouche ! ô coup ! ô amour / méprisé.e ! ô haine dans le cœur de celle.celui qui m’est très cher.e ! _{PAUL CLAUDEL}

Je vais me racornir, je vais sombrer dans une paralysie totale, ma vie est entre vos mains… et vous me bannissez dans un enfer catatonique, vous savez ce que c’est l’état de catatonie ? vous le savez ? vous savez ? c’est un état… dont le prince règne sur le néant, un prince de l’absence, le prince de la désolation. Je vous aime. _{HAROLD PINTER}

Si vous saviez comme je suis malheureux.se ! Votre froideur à mon égard est horrible, incroyable […] vous méprisez mon inspiration, vous me rangez parmi les gens ordinaires, nuls, comme il y en a tant. Je le comprends ! Je ne le comprends que trop ! C’est comme si un clou s’enfonçait dans mon cerveau, et je le maudis ce cerveau, comme cet amour-propre qui me ronge… _{ANTON TCHEKHOV}

Il me semble triste, incongru, et pour tout dire, coupable, de donner ses lèvres à un.e indifférent.e, je redoute surtout mes propres sens et leurs caprices. […] Je n’admets pas que par un simple contact, par une pression, une étreinte, le.a premier.e venu.e pût me faire chavirer. _{SIMONE DE BEAUVOIR}

Je ne veux plus que l’on me regarde. Je ne veux plus d’yeux. […] Je ne veux plus voir. Je ne veux plus te voir. Je veux me voir perdre la vue. Dans une seconde ne plus rien voir. _{CHRISTOPHE TARKOS}

On est là dans sa chambre, on sent un picotement douloureux dans tout le corps, et vient se contracter. […] Il suffit d’un mot, d’un geste, et tout ce que vous refoulez — ressentiments putrides, jalousies gangrenées, vains désirs inassouvis — tout cela jaillit de vous, éclate en larmes de colère impuissante, en sanglots gênants et pleurnicheries qui ne s’adressent à personne en particulier. _{SYLVIA PLATH}

Si l’amour est brutal avec vous, soyez brutal avec lui ; écorchez l’amour qui vous écorche, et vous le dompterez. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

SOLITUDE, ANGOISSE, DOUTE, DANS LES PIRES MOMENTS ?

Mon supplice est aussi subtil, aussi raffiné qu’il est âpre. Il me faut des efforts d’imagination insensés, décuplés par l’étreinte de cette étouffante asphyxie pour arriver à penser mon mal. _{ANTONIN ARTAUD}

Je n’ai rien dans la tête, rien que MES idées ! voilà tout ! et je suis un.e fainéant.e qui n’aime pas aller chercher les idées des autres. Je n’ai pas le courage de feuilleter les livres. Je devrais mettre de la salive à mon pouce, et tourner, tourner les pages, pour lire quelque chose qui m’inspire. Je ne trouve pas de salive sur ma langue. Rien que MES idées À MOI, c’est terrible ! […] — Je ne vois pas au-delà de mes yeux, pas au-delà, ma foi non ! Je n’entends qu’avec MES oreilles — des oreilles qu’on a tant tirées ! _{JULES VALLES}

J’ai peur du sommeil comme on a peur d’un grand trou / Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où / Je ne vois qu’infini par toutes les fenêtres / Et mon esprit, toujours du vertige hanté / Jalouse du néant l’insensibilité. _{CHARLES BAUDELAIRE}

Je me parle à moi-même en contemplant les arbres sombres, d’une bienheureuse neutralité. C’est tellement plus facile que d’affronter les gens, que de devoir paraître heureux.se, invulnérable, intelligent.e. Tous masques ôtés, je me promène en parlant à la lune, à cette force neutre et impersonnelle qui n’entend pas, mais se contente tout bonnement d’accepter mon existence. Je me sens très calme, très vide, comme doit se sentir l’œil d’une tornade qui se déplace tristement au milieu du chaos généralisé. _{SYLVIA PLATH}

Mon goût pour la solitude redouble. J’ai tous les symptômes d’une passion violente ; mes yeux se creusent ; je maigris ; je ne dors plus ; je suis distrait.e, triste, ardent.e, farouche. Mes jours s’écoulent d’une manière sauvage, bizarre, insensée, et pourtant pleine de délices. _{RENE DE CHATEAUBRIAND}

J’ai dix ans de colère dans les nerfs, du sang de paysan dans les veines, l’instinct de révolte… […] Ne me touchez pas ! Prenez garde ! … Laissez-moi, vous dis-je ! j’ai trop d’avantage sur vous ! _{JULES VALLES}

Peu à peu cependant l’exaltation s’affaisse, mes nerfs se détendent, et il me reste comme la fatigue d’un lendemain d’ivresse. La mélancolie passe sur mon front, comme là-haut dans le ciel, ce nuage qui roule et met son masque de coton gris sur la face du soleil. L’horizon, à travers la vitre me menace de son immensité. […] Et moi, le.la fier.e, moi, le.la brave, je me sens pâlir et je crois que je vais pleurer. _{JULES VALLES}

Maintenant je vais envelopper ma détresse de mon mouchoir de poche. Je vais le serrer bien fort et l’enrouler comme une boule. […] Je vais prendre mon chagrin et l’étaler parmi les racines des hêtres. Je vais l’examiner de près et le prendre entre mes doigts. Je dormirai sous les haies, buvant l’eau des mares, et je mourrai là. _{VIRGINIA WOOLF}

Je ne savais pas pourquoi j’allais pleurer, mais je savais que si quelqu’un m’adressait la parole ou me regardait d’un peu trop près, les larmes jailliraient de mes yeux, les sanglots éclateraient dans ma gorge et je pleurerais pendant une semaine. Je sentais les larmes me noyer les yeux et déborder comme de l’eau d’un verre trop plein que l’on agite. _{SYLVIA PLATH}

Moi qui suis rudement taillé.e et qui n’ai pas la majesté́ de l’amour, moi que la nature décevante a frustré de ses attraits, moi qu’elle a envoyé́ avant le temps dans le monde des vivants, difforme, inachevé́.e, tout au plus à moitié fini.e, tellement estropié.e et contrefait.e, que les chiens aboient quand je m’arrête près d’eux ! je n’ai d’autre plaisir pour passer les heures — que d’épier mon ombre au soleil. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

A QUEL PEINTURE VOUS IDENTIFIEZ-VOUS ?

_{Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple, 1830}

_{Caspar David Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818}

_{Jean-Michel Basquiat, Warrior, 1982}

_{Johann Heinrich Füssli, Le cauchemar, 1781}

_{James Ensor, La Mort et les masques, 1887}

_{Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse, 1818}

_{George Grosz, Explosion, 1917}

_{Evariste-Vital Luminais, Énervés de Jumièges, 1880}

_{René Magritte, Golconde, 1953}

_{Edward Hopper, Soir bleu, 1914}

LA VIE ET LA MORT ?

Ce vaste assemblage, la terre, me semble un promontoire stérile ; que cet admirable pavillon, l’air, voyez-vous, ce firmament hardiment suspendu, cette majestueuse voûte incrustée de flammes d’or, eh bien ! cela ne me parait rien autre chose qu’un immonde et pestilentiel amas de vapeurs. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige ! / Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté ! / C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège / T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté. _{ARTHUR RIMBAUD}

Ah, qu’on se souvienne de moi. Que l’on pleure, que l’on désespère. Que l’on perpétue ma mémoire dans tous les manuels d’histoire. Que tout le monde connaisse ma vie par cœur. Que les écoliers et les savants n’aient pas d’autre sujet d’étude que moi. _{EUGENE IONESCO}

Seul le présent est réel, et je sens déjà le poids des siècles qui m’étouffent. […] Il y a cent ans vivait un.e jeune garçon.fille comme moi je vis aujourd’hui. Et il.elle est mort.e. Moi je suis le présent mais je sais que je passerai. Les grands moments, les éclairs brûlants passent comme ils viennent, dans d’incessants sables mouvants. Et moi je ne veux pas mourir. _{SYLVIA PLATH}

La vie, son principe même, le seul fait d’être au monde, comme source d’une profonde douleur. _{FREDERIC SONNTAG}

Je voudrais pas mourir […] / Sans savoir si la lune / Sous son faux air de thune / A un côté pointu / Si le soleil est froid / Si les quatre saisons / Ne sont vraiment que quatre / Sans avoir essayé / De porter une robe / Sur les grands boulevards. _{BORIS VIAN}

Être, ou ne pas être, la question est là.L’esprit est-il plus noble quand il souffre […] Ou quand il s’arme contre un flot trouble […] Mourir, dormir ; dormir ; rêver peut-être ‑eh, c’est l’écueil !Car ce sommeil de mort peut apporter des rêves. […] C’est cette idée. Qui donne longue vie à nos détresses. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

Ce crâne, dans le temps, il avait une langue, et il pouvait chanter. […] Voilà, oui, et maintenant, il appartient à Monsieur l’Asticot, sans mandibules. Toute la peine qu’on a mise à faire croître ses os, ce n’était donc pour rien d’autre que pour jouer au palet avec ? Les miens me font mal à cette pensée. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

Viens, gentille nuit ; viens, chère nuit au front noir donne-moi mon Roméo / ma Juliette, et, quand il.elle sera mort.e, prends-le.la et coupe le.la en petites étoiles, et il.elle rendra la face du ciel si splendide que tout l’univers sera amoureux de la nuit et refusera son culte à l’aveuglant soleil. _{WILLIAM SHAKESPEARE}

À un moment de ma vie j’ai découvert que j’allais mourir. Ça ne m’a pas dérangé du tout. À un autre moment de ma vie j’ai découvert ce que mourir voulait dire. J’ai pensé que c’était une mauvaise affaire. _{RICHARD BRAUTIGAN}

COMMENT VOYEZ-VOUS L’AVENIR ?

Je ferme les yeux, je saute. […] Dans un passage dangereux le premier de cordée dit à ses compagnons, Si jamais vous tombez, n’oubliez pas de regarder à gauche et avec un peu de chance vous pourrez admirer quelques secondes le coucher du soleil sur le mont Blanc. Ça se nomme “vivre au présent”. Obstinément. Une attitude que j’essaie d’adopter. _{ANNIE SAUMONT}

La liberté de penser, et de mal penser et de penser peu, la liberté de choisir moi-même ma vie, de me choisir moi-même. Je ne peux pas dire d’être moi-même puisque je n’étais rien qu’une pâte modelable, mais celle de refuser les moules. _{FRANÇOISE SAGAN}

Ce qu’il adviendra de moi m’est complètement indifférent. D’une façon particulière et peu élégante, je suis entré.e en conflit avec le monde. C’est là ma forme de protestation. Je sais qu’ainsi je ruine mon existence. […] Si le monde ne peut utiliser des êtres tels que moi, s’il ne peut leur offrir de meilleure place, de tâche plus élevée, eh bien ! Les hommes. femmes tel.les que moi ne peuvent que se perdre. Tant pis pour le monde ! _{HERMANN HESSE}

Je lève le poing contre une populace en furie “Je suis votre empereur. impératrice, bonnes gens.” J’ai une attitude de défi. Je suis sans peur. Je suis conquérant.e. _{VIRGINIA WOOLF}

Liberté […] / Sur l’absence sans désir / Sur la solitude nue / Sur les marches de la mort / J’écris ton nom / Sur la santé revenue / Sur le risque disparu / Sur l’espoir sans souvenir / J’écris ton nom / Et par le pouvoir d’un mot / Je recommence ma vie / Je suis né.e pour te connaître / Pour te nommer. _{PAUL ELUARD}

Grand bien leur fasse. Je n’ai pas ma place ici. Qu’ils se bouffent entre eux si ça leur chante. Je ferme la porte derrière moi et bon débarras. Je ne tiens pas particulièrement à me faire trimballer dans les choux. _{FRANCK WEDEKIND}

Apprendre pour être peintre, pour être palefrenier ! Apprendre pour faire une omelette ! Il me prend des envies de m’asseoir sur un parapet, de regarder couler la rivière, et de me mettre à compter un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, et ainsi de suite jusqu’au jour de ma mort. _{ALFRED DE MUSSET}

Le ciel ne m’a point fait, en me donnant le jour / Une âme compatible avec l’air de la cour. / Je ne me trouve point les vertus nécessaires / Pour y bien réussir, et faire mes affaires. _MOLIERE

Si je pouvais croire que ma vie se passera en poursuites et changements sans fin, je serais délivré.e de la crainte que rien ne dure. L’instant ne prépare pas à l’instant qui suit. La porte s’ouvre, et le tigre bondit. […] Je ne puis pas fondre le moment présent avec le moment à venir. _{VIRGINIA WOOLF}

Attitude philosophique : vivre et boire la vie jusqu’à la lie : pourvu, pourvu que je n’arrête pas de penser, et ne me mette pas à subir, par aveuglement, par appréhension ! Je veux goûter et célébrer chaque jour, et ne jamais avoir peur d’une expérience douloureuse ; ne jamais m’enfermer dans un noyau de torpeur insensible. […] Apprendre à penser, penser à vivre, vivre pour apprendre — avec une perspicacité, une compréhension et un amour toujours neufs. _{SYLVIA PLATH}

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ISHAM

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28 Oct QCM-PERSONNAGE

UNE QUALITE QUI POURRAIT VOUS CARACTERISER ?

ET UN DEFAUT QUI POURRAIT VOUS CARACTERISER ?

SI VOUS DEVIEZ POSTER UNE CITATION SUR INSTAGRAM, VOUS CHOISIRIEZ ?

VOTRE VISION DE LA SOCIÉTÉ ?

VOUS ET LES AUTRES ?

QUAND VOUS ÊTES AMOUREUX.SE, VOUS ÊTES ?

QUAND VOUS AVEZ UN CHAGRIN D’AMOUR VOUS RESSENTEZ ?

SOLITUDE, ANGOISSE, DOUTE, DANS LES PIRES MOMENTS ?

A QUEL PEINTURE VOUS IDENTIFIEZ-VOUS ?

LA VIE ET LA MORT ?

COMMENT VOYEZ-VOUS L’AVENIR ?

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