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PROPOS 

Kant de Jon fosse est un conte phi­lo­so­phique qui aborde les peurs d’un gar­çon de 8 ans face à l’immensité de l’univers.

Com­ment trans­crire artis­ti­que­ment les ques­tion­ne­ments méta­phy­siques que pro­voque la contem­pla­tion de l’univers ? Face à l’immensité, nous avons plu­sieurs manières de réagir, ou nous nous sen­tons petit et per­du, ou au contraire, nous nous sen­tons pro­fon­dé­ment vivant, et il peut aus­si nous sem­bler que notre corps se pro­longe dans l’espace… L’immensité est révé­la­trice de la sen­sa­tion étrange d’être vivant. Elle nous inter­roge alors sur la notion même d’être, et par rico­chet sur l’origine du monde.

L’enfant invente alors sa propre cos­mo­go­nie, une ori­gine du monde, une expli­ca­tion. Pour­tant, le ver­tige demeure. Son père lui parle alors de Kant et de notre impos­si­bi­li­té à tout com­prendre. Gran­dir n’est-ce pas appri­voi­ser ses peurs et ses doutes ?


Mêlant astro­no­mie, cos­mo­lo­gie, rêves et cau­che­mars, la pièce de Jon Fosse aborde dans une grande sim­pli­ci­té les ques­tions phi­lo­so­phiques et les doutes exis­ten­tiels qui sur­gissent dans l’enfance. Pour les éprou­ver, Émi­lie Anna Maillet a ima­gi­né un dis­po­si­tif immer­sif mêlant holo­grammes et vidéo 3D. Le spec­ta­teur plonge dans une réa­li­té aug­men­tée, un uni­vers méta­pho­rique, pic­tu­ral, et musi­cal qui sème le doute quant à ce qui est réel et ce qui ne l’est pas…


La poé­sie visuelle immer­sive prend alors tout son sens, en réso­nance avec la musi­ca­li­té des mots de Jon Fosse et la créa­tion sonore. L’écriture de Fosse devient la struc­ture musi­cale et ryth­mique des inter­ro­ga­tions méta­phy­siques de l’enfant.