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TRANSMÉDIA ADOS / CRARI

Autour du trip­tyque, la com­pa­gnie a inven­té plu­sieurs ate­liers col­la­bo­ra­tifs et par­ti­ci­pa­tifs pour les ado­les­cents autour des ques­tions du rap­port à l’image de soi, des réseaux, du besoin vital d’existence sociale et virtuelle.

Les réseaux, sou­vent vus comme des outils de com­mu­ni­ca­tion et de consom­ma­tion d’image, deviennent pour nous un nou­vel espace dra­ma­tur­gique. Pro­po­ser des ate­liers uti­li­sant les outils numé­riques de façon créa­tive en les pla­çant au centre d’une écri­ture contem­po­raine nous sem­blait primordial.

En par­tant d’un cor­pus de 120 textes lit­té­raires, nous avons construit les per­son­nages à par­tir de leurs émo­tions, leurs ques­tions exis­ten­tielles, leurs regards sur le monde.

A par­tir du cor­pus et du QCM lit­té­raire en ligne, nous accom­pa­gnons les élèves à réa­li­ser des posts Ins­ta­gram (pho­tos, même, vidéos, com­men­taires, textes…) pour les per­son­nages de la fic­tion. Ils col­la­borent à la vie numé­rique des personnages.

Les élèves scé­na­risent, réa­lisent, jouent, tournent et montent des pas­tilles vidéo, sortes de méta­phore des textes lit­té­raires proposés.

Le spec­tacle TO LIKE OR NOT TO LIKE, com­mence par un live sur Ins­ta­gram. Après la soi­rée, cer­tains per­son­nages vont ten­ter de sau­ver la face, de régler leurs comptes ou se déres­pon­sa­bi­li­ser. Mais les com­men­taires des uns et des autres vont inflé­chir le récit. Les com­men­taires jouent un rôle actif, de manière indi­vi­duelle et collective.

Il s’agit alors de tra­vailler avec une classe, à par­tir des mono­logues écrits pour les lives, et d’imaginer et impro­vi­ser des réac­tions à ce qui est dit, et ain­si, créer un véri­table dia­logue entre l’acteur-personnage et les ados-complices.

Lors des lives Ins­ta­gram, le groupe d’adolescents par­ti­ci­pe­ra au spec­tacle via leurs commentaires.

En temps réel, les ado­les­cents com­plices pro­dui­ront les phé­no­mènes viraux si cou­rants sur les réseaux, lyn­chage, coming-out ou aveux ont alors lieu concrè­te­ment, dans une fic­tion théâtralisée.

 

Ce pro­jet par­ti­ci­pa­tif est à déve­lop­per en étroite col­la­bo­ra­tion avec les pro­fes­seurs autour de la sen­si­bi­li­sa­tion aux phé­no­mènes de groupe et de lynchage.

Dans le hall du théâtre, ce par­cours déam­bu­la­toire est de 2h pour une classe et com­prend un ate­lier tour­nage-mon­tage in situ.

 

Les per­for­mances en VR : un spec­tacle par­ti­cu­lier, immer­sif et phy­sique, qui com­plète le récit du spectacle.

Autour de 6 films sub­jec­tifs en réa­li­té vir­tuelle (casque VR à 360°), la com­pa­gnie pro­pose une déam­bu­la­tion sen­sible dans des ins­tal­la­tions numé­riques ludiques, lit­té­raires et sen­si­tives ; une décou­verte des per­son­nages et une plon­gée dans la soi­rée où tout a bas­cu­lé ; une autre manière de com­prendre et d’éprouver les enjeux des per­son­nages et du spectacle.

 

5 modules pour plon­ger dans la fiction

Expé­rience VR ou l’on se retrouve à la place des per­son­nages dans une fête,

Espace vidéo pour décou­vrir com­ment les per­son­nages se « montrent » sur les réseaux.

Espace QCM lit­té­raire pour décou­vrir quel per­son­nage est le plus proche de nous.

Comptes Ins­ta­gram fic­tion­nels des 10 personnages.

Pho­to­ma­ton avec filtres des per­son­nages pour jouer à être eux.

Espace ate­lier tour­nage-mon­tage in situ.