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PROPOS

Comme une mala­die trans­mis­sible, la com­plexi­té de Luci­dor se pro­page chez les autres per­son­nages. Ils sont dépouillés de leur per­son­na­li­té, de leur res­sen­ti. Quand Luci­dor cherche à se défaire des nœuds qu’il fabrique lui-même, les autres per­son­nages se débattent plus ou moins consciem­ment dans une com­plexi­té qui leur échappe.

 

Dans cette comé­die, les stra­ta­gèmes semblent ne plus rele­ver de la volon­té des per­son­nages. Quelque chose qui les dépasse (les dieux dans la tra­gé­die ?), « le plan », «l’épreuve », les pousse à se sou­mettre à l’histoire. Plus d’une fois, Luci­dor est à deux doigts d’interrompre le pro­ces­sus infer­nal. Ces moments de sus­pen­sion, quand la ten­sion pour­rait se bri­ser par un bai­ser, un sou­rire, une marque d’amour, où « le dire » serait libé­ra­teur, ces ins­tants sont les plus pré­cieux de la pièce. On espère, on ima­gine d’autres possibles.